Vélo avec permis A2 : tout savoir sur cette catégorie de motos !

8 juillet 2025

Un deux-roues affichant plus de 35 kW n’est pas accessible avec un permis A2, même si sa puissance a été bridée. La réglementation impose aussi un rapport poids/puissance maximal de 0,2 kW/kg, une contrainte qui élimine certains modèles pourtant populaires. Un titulaire du permis A2 doit parfois attendre deux ans avant de pouvoir passer au permis A, même s’il possède déjà une expérience significative de la conduite moto. Ces règles, parfois complexes, structurent l’accès progressif à la conduite de motos de moyenne cylindrée et influencent le choix des véhicules autorisés.

Permis A2 : à qui s’adresse-t-il et quelles sont ses principales règles ?

Le permis A2, mis en place en 2013, cible celles et ceux de 18 ans ou plus qui souhaitent s’aventurer sur une moto de moyenne cylindrée en France. Pour les débutants comme pour les motards désireux de gravir les échelons, il est le passage obligé. L’objectif est clair : permettre une découverte progressive tout en veillant à réduire les risques sur la route. Résultat, la sélection de modèles disponibles s’étend, sans pour autant sacrifier la vigilance.

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Voici les deux axes principaux sur lesquels repose la réglementation du permis A2 :

  • Puissance maximale : la moto doit se limiter à 35 kW (47,5 ch).
  • Rapport puissance/poids : plafonné à 0,2 kW/kg.

Cette combinaison de critères écarte d’emblée les modèles trop puissants ou trop légers, afin de préserver les conducteurs en phase d’apprentissage. Il reste possible de brider une moto plus puissante, sous réserve qu’elle ne dépasse pas 70 kW à l’origine : une alternative appréciée pour accéder à certains modèles stars du marché.

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La préparation au permis A2 se découpe en deux temps : d’abord l’épreuve ETM, dédiée à la théorie moto, puis la formation pratique en école spécialisée. L’examen se divise entre une phase plateau (maîtrise technique hors circulation) et une phase circulation, qui teste la gestion du trafic. Côté assurance moto, chaque compagnie évalue le dossier selon le type de machine et le respect des normes spécifiques à la catégorie.

Décrocher le permis A2, c’est poser la première pierre d’un parcours évolutif. Deux ans de pratique et une formation complémentaire plus tard, la porte du permis A s’ouvre enfin. Ce système progressif, instauré en France, privilégie la montée en compétences et la sérénité au guidon.

Quelles motos peut-on conduire avec un permis A2 ?

Le permis A2 ouvre l’accès à une large palette de motos adaptées à tous les profils. Débutants prudents ou motards déjà chevronnés à la recherche d’un équilibre entre performance et contrôle : chacun peut trouver chaussure à son pied. Les constructeurs multiplient les versions spécifiques, facilitant le choix.

Avant de sélectionner un modèle, deux limites incontournables : une puissance maximale de 35 kW (47,5 ch) et un rapport puissance/poids qui ne franchit jamais 0,2 kW/kg. Ces contraintes s’appliquent aussi bien aux roadsters qu’aux trail, sportives, néo-rétros ou même side-cars et supermotards, à condition qu’ils respectent les règles. Certains modèles, trop puissants en sortie d’usine, restent accessibles si un bridage constructeur est proposé, pourvu que la puissance initiale ne dépasse pas 70 kW.

Quelques exemples de machines emblématiques chez les titulaires du permis A2 : Yamaha MT-07, Honda CB500F, KTM 390 Duke, Kawasaki Z650, Royal Enfield Interceptor 650 pour les amateurs de style vintage. Chaque marque rivalise d’ingéniosité pour proposer une prise en main rassurante, sans délaisser le plaisir de conduite. Les trails, comme la BMW G 310 GS ou la Suzuki V-Strom 650 bridée, séduisent par leur polyvalence sur route et en ville.

Pour faire son choix, plusieurs critères entrent en jeu : morphologie du pilote, confort, caractère moteur, budget. L’offre ne cesse de s’élargir, les constructeurs s’adaptent, et les motards peuvent ainsi sélectionner un modèle compatible avec le permis A2 parfaitement ajusté à leurs attentes et à leur parcours.

Les démarches essentielles pour obtenir le permis A2

Avant de s’élancer sur une moto de moyenne cylindrée, la case formation s’impose. Ce permis s’adresse aux candidats de 18 ans et plus, avec inscription en auto-école obligatoire (sauf pour ceux déjà détenteurs d’un permis moto d’une autre catégorie). Le parcours débute par l’épreuve théorique moto (ETM), une étape désormais consacrée exclusivement à l’univers du deux-roues, remplaçant l’ancien code pour ceux dont la réussite date de plus de cinq ans.

La pratique s’effectue ensuite en moto-école, avec un minimum de 20 heures de conduite : 8 heures sur plateau (maîtrise à basse vitesse, freinage d’urgence, équilibre) et 12 heures en circulation réelle. Des exercices variés permettent d’acquérir anticipation, observation et respect des distances, indispensables pour évoluer en sécurité. Ces heures sont essentielles pour s’approprier la machine, progresser techniquement et intégrer les réflexes propres à la conduite moto.

L’examen se compose de deux épreuves : le plateau, qui met l’accent sur la technique en dehors du trafic, puis la circulation, qui confronte le candidat aux réalités du quotidien. Après avoir validé ces deux étapes, le permis A2 est enfin obtenu. Ce passage progressif encourage la montée en compétence, tout en limitant les risques liés à la puissance. Les écoles proposent aussi des formations complémentaires, précieuses pour renforcer sa confiance, notamment avant d’accéder à la catégorie supérieure.

moto permis

Pourquoi choisir le permis A2 ouvre de nouvelles perspectives aux motards

Le permis A2 ne se résume pas à une obligation administrative pour les amateurs de deux-roues. Il marque l’émergence d’une génération de motards mieux préparés, conscients des réalités de la route. Cette catégorie favorise la progression par étapes, grâce à un accès limité à la puissance et à un contrôle strict du rapport poids/puissance. Découvrir la moto dans ces conditions, c’est gagner en expérience sans se brûler les ailes.

Ce cadre réglementaire stimule la diversité de l’offre : roadsters agiles, trails accessibles, sportives bridées, néo-rétros au charme affirmé… Les constructeurs rivalisent de créativité pour proposer des modèles adaptés, personnalisables et dotés d’équipements modernes. Fini le choix restreint ou les machines fades : aujourd’hui, chaque motard peut accéder à des technologies embarquées, des aides électroniques et des motos pensées pour un usage quotidien.

La formation A2, fruit de la réforme du permis moto, met l’accent sur la sécurité et l’acquisition progressive des compétences. Elle change la façon d’envisager le deux-roues : la ville devient moins redoutable, les virées s’envisagent sous un angle neuf, et le conducteur gagne en assurance. L’accès à une assurance mieux adaptée et la constitution d’un dossier solide achèvent de rassurer les nouveaux venus. En parallèle, la communauté des titulaires A2 s’étoffe : échanges, conseils, retours d’expérience tissent un réseau qui accompagne chaque étape du parcours.

Au bout de la route, le permis A2 laisse entrevoir bien plus qu’une cylindrée supérieure : il ouvre la voie à une passion durable, maîtrisée, où chaque kilomètre compte.

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